Sécurité internationale: Lancement d'un réseau ouest-africain contre le crime organisé

17/4/2022

En Afrique de l'Ouest, la Covid-19 a donné à la criminalité organisé « de nouvelles opportunités de prospérer », selon la CEDEAO.

Impliquer la société civile pour façonner des réponses à la criminalité organisée qui sévit en Afrique de l'Ouest et menace la sécurité internationale, tel est l'objectif d'une plateforme ouest-africaine créée en faveur d'un appui allemand. Baptisée « Réseau ouest-africain de recherche sur le crime organisé » (WARNOC, en anglais), cette plateforme a été créée, le 17 mars à Abuja au Nigeria, par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO ). Ce réseau rassemble les 15 États membres de la CEDEAO et ses institutions, ainsi que des organisations de la société civile, des partenaires de développement et des experts, a indiqué la Communauté économique.

Sa mission : Explorer de nouvelles opportunités pour lutter contre le crime organisé et renforcer la résilience des communautés dans la sous-région. La mise en place du WARNOC s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la CEDEAO visant à « travailler avec la société civile pour garantir des réponses efficaces au crime organisé », at-on précisé. « Des efforts décisifs sont nécessaires de la part des États membres de la CEDEAO (..), et de la société civile pour s'attaquer aux causes profondes du crime organisé, améliorer la prestation des services et soutenir les forces de l'ordre » , a affirmé la CEDEAO.

Réponse ouest-africaine à la traite

Le WARNOC a été lancé, à Abuja, lors du premier « Dialogue régional multipartite sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée », en Afrique de l'Ouest. Ce Dialogue fait partie du projet « Crime organisé : Réponse ouest-africaine à la Traite » (OCWAR-T), cofinancé par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères et l' Union européenne (UE) et mis en œuvre par l'Agence allemande de coopération internationale ( GIZ ).

« À travers le WARNOC, les organisations de la société civile et les experts pourraient non seulement contribuer à la génération d'une compréhension plus holistique du crime organisé transnational en Afrique de l'Ouest, mais aussi façonner directement de meilleures réponses au crime organisé dans la région », a déclaré Clément Boutillier, chef de la section démocratie, gouvernance et migration de la délégation de l'UE au Nigeria. Pour sa part, Bernt-Michael Gelpke, premier secrétaire de l'ambassade d'Allemagne, a souligné « la nécessité de travailler en étroite collaboration avec les communautés pour assurer une réponse multidimensionnelle à la criminalité transnationale organisée aux niveaux national et régional ».

Couvrant la période entre 2019 et 2023, le projet OCWAR-T est déployé dans les 15 États membres de la CEDEAO plus la Mauritanie. Il vise à améliorer les conditions-cadres et les structures nationales et régionales de lutte contre la traite des personnes, de la drogue, des armes à feu et d'autres marchandises, ainsi que la criminalité transnationale organisée et le terrorisme.

En Afrique de l'Ouest, « la criminalité transnationale organisée constitue une grave menace pour la sécurité nationale, internationale et humaine, et la traite des personnes et l'abus de drogues se développe de façon spectaculaire », selon un responsable de l' Office des Nations unies contre la drogue et le crime(ONUDC). D'après la CEDEAO, la pandémie de Covid-19 a « érodé la résilience » des États ouest-africains et a « donné à la criminalité, de nouvelles opportunités de prospérer en Afrique de l'Ouest ».

APD

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