Sécurité des frontières-Bénin-Burkina-Togo : Programme de prévention de l’extrémisme violent

14/3/2024

Le programme vise à renforcer la résilience socioéconomique des communautés transfrontalières tout en appliquant les mécanismes nationaux de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent.

L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont entamé la mise en œuvre de la deuxième phase du « Programme d'appui à la prévention des conflits et de l'extrémisme violent dans les zones frontales du Bénin, du Burkina et du Togo ». Cette phase, qui s'étendra sur 24 mois, est financée par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix .

Le programme vise à renforcer la résilience socioéconomique des communautés transfrontalières tout en appliquant les mécanismes nationaux de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent ainsi que la promotion de la cohésion sociale, selon l'OIM. Pour ce faire, il prévoit un appui aux activités génératrices de revenus pour l'autonomisation et l'employabilité des femmes et des jeunes, un soutien au fonctionnement et à l'efficacité des mécanismes endogènes inclusifs de dialogue, de prévention et de résolution des conflits. communautaires, et le renforcement de la coopération entre l'administration, les forces de défense et de sécurité et les populations de la zone ciblée pour la prévention de l'extrémisme violent et du radicalisme, d'après le PNUD.

Le programme porte également sur la mise en place d'un mécanisme transfrontalier d'alerte précoce et d'intervention opérationnelle sur les facteurs de conflits communautaires et les risques de radicalisation et d'extrémisme violent. Les localités frontales des trois pays font face à des menaces sécuritaires majeures comme l'extrémisme violent et le terrorisme qui sévit au Burkina Faso. En outre, la cohésion sociale dans la zone ciblée est fragilisée par les conflits intercommunautaires qui naissent souvent de la compétition autour des ressources naturelles et opportunités (foncier, minéraux, points d'eau et de pâturage, chefferie coutumière, etc.).

La pauvreté, le chômage et les déficits importants en équipements, infrastructures et services sociaux de base en raison de la faible intervention de l'État ont développé au sein des populations des sentiments d'abandon, de désespoir et de frustration favorables à la radicalisation et à l'extrémisme violent. En outre, la porosité des frontières et le non maitrisé des populations de part et d'autre de ces frontières permettent la pratique d'activités illicites transfrontalières et l'implantation des groupes extrémistes et de trafiquants de tous ordres. Tous ces éléments renforcent, selon l'ONU, les risques d'un effet de contagion entre le Burkina Faso, pays qui se mue progressivement en épicentre de l'extrémisme violent, et le Bénin et le Togo, deux pays à risque.
dpa

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