Port de pêche:-Petit Bateau des femmes fumeuses de poissons déguerpies sans avertissement
15/11/2022
Occupant les lieux depuis plus de 30 ans, les femmes fumeuses de poissons ont été déguerpies dimanche dernier aux environs de 16 h sans aucune forme d'avertissement, à-on constaté sur place.
Interrogée, la présidente des femmes fumeuses au niveau du Petit Bateau Adama Bangoura a expliqué les circonstances dans lesquelles les machines sont des lieux les déguerpir des domaines qu'elles occupaient depuis une trentaine d'année.
"Hier, ils sont venus nous dire qu'ils sont venus déguerpir de l'autre côté parce qu'ici n'était pas dans le programme. Mais du coup on a vu les machines en train de saccager chez nous alors qu'ils ne ne sont pas venus nous avertir afin qu'on puisse sortir nos effets", explique la présidente.
Et de poursuivre en ces termes "donc on se remet à Dieu parce que on n'a pas de force comme eux et c'est ici que nous aussi on se débrouille pour les besoins de nos familles, . C'est pourquoi nous demandons au président colonel Doumbouya au nom des femmes du petit bateaux de nous aider. Les poissons qu'on fume ici on n'envoie nul part c'est pour la Guinée et les guinéens. Donc nous travaillons pour la nation, pour nos enfants pour ne pas qu'ils soient dans les rues. C'est pourquoi nous voudrions que le président pense à notre situation on a beaucoup duré ici, toutes ces usines là, l'hôtel qui sont là aujourd'hui nous ont trouvé ici . Mais on souffre et on regrette aujourd'hui parce qu'on on a pas où aller ", a-t-elle lancé.
"Ils ont dit que la population est auprès des rails et il y a des camions qui passent. Donc il faut que la population s'éloigne. La semaine passée il étaient venus les informer de s'apprêter qu'ils vont quitter. Hier ils sont venus moi je n'étais même pas là ils sont venus déguerpir tout le monde ils ont dit de quitter, ils ont fait un barrage d'ailleurs entre la population et la route . C'est normal parce qu' il y a petits enfants qui traversent s'ils s'éloignent des route c'est très normal".
Toutefois, le responsable du port a présidé que là où il y a des femmes fumeuses n'était pas prévu pour le déguerpissement. Donc dans ce cas, franchement nous souffrons beaucoup il n'y a pas un autre coin pour ces femmes là. Parce que le pêcheur travail avec les fumeuses quand il n'y a pas de fumeuses les pêcheurs ne peuvent pas exercer leur travail. Cette place nous avons beaucoup plaider auprès de l'autorité de nous octroyer au moins une petite place où nous allons travailler. Même si c'est deux hangars où nous allons travailler. Les femmes fumeuse là vont quitter à la place des turques. Nous payons les taxes, toutes les années nous payons les taxes toutes les pirogues qui sont là payent les textes. On a les licences a payer on a les redevances à payer, nous payons tout mais sur ceux regarder les hectares et des hectares qui sont occupés par les libanais (des étrangers). D'accord mais nous ceux qui sont nés ici franchement il fallait qu'il pense à nous donner au moins une petit portion où nous allons exercice notre pêche . Mais impossible franchement nous souffrons énormément avec les femmes parce qu' une femme qui à 5 à 6 enfants son mari est décédé les enfants sont à l'école si tu ne fume pas le poison où tu va avoir l'argent pour s'occuper de leur éducation ? Donc vraiment nous prions l'État surtout le président de la République pour faire face à nous".
Ibrahima Sory Camara
621269981
