Dans le cadre du déroulement et de la conduite de la transition en Guinée, la structure des acteurs nommés "la Convergence des Acteurs Socio-politiques Engagés dans le cadre de Dialogue Inter-guinéen" ont rencontré ce jeudi à Conakry les responsables de la CEDEAO en Guinée.
Il était question pour ces acteurs d'échanger avec les responsables de cette institution sous régionale et de parler des sanctions impliquant la Guinée.
Au sortir de cette rencontre, le président de cette Convergence Dr Ibrahima Sory Diallo BOC s'est prêté aux questions de notre rédaction.
« Il faut rappeler que nous sommes en tournée avec les Ambassades, on a jugé nécessaire de rencontrer aujourd’hui, la CEDEAO à Conakry. C'était pour discuter du déroulement et de la conduite de la transition par rapport à tout ce que nous vivons actuellement. Vous n'êtes pas sans savoir que la CEDEAO est un compagnon régulier dans la conduite de la transition en Guinée, c'est avec la commission technique de la CEDEAO que la durée de 24 mois était concoctée. La CEDEAO a infligé des sanctions à certains responsables Guinéens, et puis nous avons été inquiets de savoir qu'on ne peut pas rester dans le cadre de dialogue qui est déjà en cours sans pour autant rencontrer la CEDEAO pour discuter", explique le président BOC.
Et d’ajouter « notre démarche a été une démarche très longue et on va continuer. Donc le représentant de la CEDEAO à Conakry est ferme et engagé pour accompagner la transition. La CEDEAO est revenue à de meilleurs sentiments avec la Guinée, notre arrivée à Abuja va aplatir. La convergence constitue un élément clé pour un retour à l'ordre constitutionnel et sans violence. Nous ne sommes pas là pour parler de nous seulement, nous parlons même de ce qui ne sont pas acceptés de venir au cadre pour qu'ils ne puissent pas venir organiser des manifestations qui ne sont pas la solution pour la Guinée pour une durée de la transition de 24 mois" dit-il.
Enfin il dira « si nous allons à des manifestations c'est pour encore déplacer le chronogramme de la transition, c'est le bon moment de faire la différence entre les problèmes personnels et les problèmes collectifs qui sont liés avec la durée de la transition. Nous ne sommes pas pour, les manifestations pour le moment. Pour nous, c'est lorsque le CNRD va violer les 35 résolutions du cadre de dialogue.... mais pour le moment nous ne sommes pas pour des manifestations".
Ibrahima Sory Camara
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