Le TGV marocain « Al Boraq » roule à l’énergie propre

16/1/2022

C'est le premier train au Maroc à offrir des voyages « éco-responsables à l'énergie 100 pour cent éolienne », selon l'Office marocain des chemins de fer.
Par Ghada Ben


Depuis le début de cette année, « Al Boraq » (cheval ailé, en arabe), le premier train à grande vitesse (TGV) du Maroc et d'Afrique, roule à l'énergie propre. Reliant Casablanca (centre-ouest) à Tanger (nord), un trajet de 350 kilomètres, Al Boraq est le premier train, au Maroc, à offrir des voyages « éco-responsables à l'énergie 100 pour cent éolienne », selon l' Office national des chemins de fer (ONCF), l'entreprise publique qui gère le réseau ferroviaire marocain.

À travers cette transformation écologique, l'Office s'inscrit en droite ligne avec la stratégie énergétique nationale, qui place les énergies renouvelables au centre du mix énergétique du pays, indiqué par le ministère marocain en charge du Transport. Selon cette stratégie, le Maroc s'est engagé à atteindre, d'ici 2030, plus de 52 pour cent de sa capacité de production d'électricité installée à partir de sources renouvelables.

En effet, l'ONCF opère sa transformation verte de manière progressive, en faisant passer 25 pour cent de sa consommation énergétique globale à l'énergie verte, pour en atteindre 50 pour cent, en 2023, avant de la porter à la totalité, à moyen terme, at-on expliqué. Ainsi, grâce à l'énergie propre fournie par un opérateur national, l'Office verdit le cycle d'alimentation électrique du réseau ferré, at-on précisé. Cette transition permettra, à court terme, d'améliorer globalement l'empreinte carbone de l'ONCF, avec l'équivalent de 120.000 tonnes de CO2 supprimées chaque année, ou encore à 4 millions d'arbres plantés, at-on affirmé.

Mis en service en 2018, et disposant d'une vitesse de 320 km/h, Al Boraq est le fruit d'un partenariat entre le Maroc et la France. Ce projet est chiffré à 2,1 milliards d'euros, dont 51 pour cent (1,1 milliards d'euros) ont été financés par la France, selon l' Agence française de développement (AFD). Il a permis de libérer l'ancienne voie au profit du transport de marchandises depuis Tanger Med, le deuxième port d'Afrique, d'après l'AFD.

Côté passagers, ce sont six millions de voyageurs qui sont attendus chaque année dès la troisième année d'exploitation sur cette ligne à grande vitesse (LGV), at-on relevé. À l'horizon 2035, l'ONCF vise à construire 1.500 km de ligne dédiée à la LGV. Il vise également à augmenter le nombre de voyageurs à 133 millions, en 2030, contre 26,5 millions en 2015, selon le ministère marocain en charge du Transport.

dpa

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