L'usine va permettre de récupérer d'importantes quantités de métaux précieux résiduels qui demeurent dans les charbons fins, les scories, les cendres et les concentrés actiniques.
Le Burkina Faso, qui veut exploiter localement et entièrement ses ressources minières, a mis en service sa première usine spécialisée dans le traitement des résidus miniers. Baptisée « Golden Hand », l'usine est située dans la zone industrielle de Kossodo dans la capitale Ouagadougou (Centre).
Elle emploie 100 femmes et 74 jeunes et pourra à l'avenir générer jusqu'à 800 emplois, a indiqué le gouvernement. Son capital est détenu par l'État (40 pour cent) et un investisseur privé burkinabè (60 pour cent), a-on ajouté. Les machines de l'usine ont été « entièrement fabriquées par des burkinabè », une « révolution » dans le secteur minier, selon Ouagadougou.
« On exportait les résidus miniers et on n'avait aucune mainmise sur ce qui se passait. C'est vraiment une évolution positive du contexte de souveraineté et donc de prise en main de nos ressources », a déclaré Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso. « Je peux dire sans me tromper que le Burkina Faso est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie. C'est une technologie qui ne s'importe pas. Ça se développe », at-il dit, s'exprimer lors de l'inauguration de l'usine.
Traoré a invité les pays voisins et ceux de l'Afrique centrale à faire venir au Burkina Faso les résidus miniers. L'usine va permettre de récupérer d'importantes quantités de métaux précieux résiduels qui demeurent dans les charbons fins, les scories, les cendres et les concentrés actiniques, a rapporté l'agence d'information du Burkina (AIB).
Fin 2023, le Burkina a lancé à Ouagadougou les travaux de construction de sa première raffinerie nationale d'or. Depuis 2009, l'or est devenu le premier produit d'exportation du Burkina. Le pays compté sur les mines industrielles d'or au 31 décembre 2022, selon le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières. En 2022, la production aurifère industrielle a atteint 57 674 tonnes tandis que la production artisanale déclarée était de 457 kilogrammes, selon ce département.
Au cours de la même année, l'exploitation du métal précieux a apporté au budget de l'État des recettes directes de près de 541 milliards de francs CFA (environ 825 millions d'euros) contre près de 431 milliards FCFA (plus de 657 millions d'euros) en 2021, d'après la même source.
dpa
Elle emploie 100 femmes et 74 jeunes et pourra à l'avenir générer jusqu'à 800 emplois, a indiqué le gouvernement. Son capital est détenu par l'État (40 pour cent) et un investisseur privé burkinabè (60 pour cent), a-on ajouté. Les machines de l'usine ont été « entièrement fabriquées par des burkinabè », une « révolution » dans le secteur minier, selon Ouagadougou.
« On exportait les résidus miniers et on n'avait aucune mainmise sur ce qui se passait. C'est vraiment une évolution positive du contexte de souveraineté et donc de prise en main de nos ressources », a déclaré Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso. « Je peux dire sans me tromper que le Burkina Faso est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie. C'est une technologie qui ne s'importe pas. Ça se développe », at-il dit, s'exprimer lors de l'inauguration de l'usine.
Traoré a invité les pays voisins et ceux de l'Afrique centrale à faire venir au Burkina Faso les résidus miniers. L'usine va permettre de récupérer d'importantes quantités de métaux précieux résiduels qui demeurent dans les charbons fins, les scories, les cendres et les concentrés actiniques, a rapporté l'agence d'information du Burkina (AIB).
Fin 2023, le Burkina a lancé à Ouagadougou les travaux de construction de sa première raffinerie nationale d'or. Depuis 2009, l'or est devenu le premier produit d'exportation du Burkina. Le pays compté sur les mines industrielles d'or au 31 décembre 2022, selon le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières. En 2022, la production aurifère industrielle a atteint 57 674 tonnes tandis que la production artisanale déclarée était de 457 kilogrammes, selon ce département.
Au cours de la même année, l'exploitation du métal précieux a apporté au budget de l'État des recettes directes de près de 541 milliards de francs CFA (environ 825 millions d'euros) contre près de 431 milliards FCFA (plus de 657 millions d'euros) en 2021, d'après la même source.
dpa