Dans son discours de nouvel an, le président de la transition Mamadi Doumbouya a mis l’accent vendredi, sur les multiples défis auxquels son pays la Guinée fait face dans un contexte mondial particulièrement préoccupant
Il a évoqué les défis sécuritaires dans un environnement sous régional particulièrement menaçant, qui interpellent les autorités guinéennes de la transition.
Le président de la transition a également mentionné les défis économiques pour enclencher enfin le cycle de développement de la Guinée.
"Nous devons nous concentrer sur l’essentiel, afin de mieux profiter de nos richesses au lieu de les dilapider", a dit le président de la transition, avant d’ajouter que c’est enfin le moment de créer un véritable État.
Mamadi Doumbouya a souligné que la Nation est cette conscience d’un destin partagé, la capacité à se rassembler pour être plus fort encore.
"Le moment de l’union sacrée est venu, elle bâtira les solides fondations dont notre pays a besoin pour parvenir à des résultats probants, la nécessité pour nous de prendre des décisions fortes et courageuses s’impose, dans l’intérêt des guinéennes et des guinéens", a expliqué Mamadi Doumbouya.
Selon lui, la Guinée est fragile du fait de dysfonctionnements qui sont très nombreux, et qui fissurent l’unité.
A propos de l’organisation des élections pour la sortie de la transition en Guinée, le chef de l’Etat a précisé que les élections communales seront organisées d’abord, puis celles des législatives et enfin le scrutin présidentiel.
"En attendant, la Guinée ne déraillera pas, parce que je ne faillirai pas. Elle ne vacillera pas, parce que je ne tremblerai pas. Ma détermination pour ce pays est sans limite", a indiqué le président de la transition, pour qui, le temps des errements est terminé.
Mamadi Doumbouya a noté que le rôle qui lui est dévolu, c’est de conduire cette transition au terme de laquelle les larmes auront tari, les rêves refleuris, les cœurs seront apaisés et les conflits dissipés.
Le chef de la junte militaire a annoncé qu’à partir du premier trimestre 2022, des assises nationales dénommées « journées de vérité et pardon » seront organisées sur toute l’étendue du territoire national et dans les ambassades à l’étranger.