Tôt ce matin du mardi 11 janvier 2022, les travailleurs de la société Albayrak transport Bus ont bloqués la sortie de tous les bus dans la cour de la société sis à Matoto.
Interrogé sur place, le syndicat des travailleurs de cette société Ahmed Sékou Touré accusent la direction de licenciements arbitraire de certains travailleurs suite à la grève du mois d'août dernier.
« On est en débrayage aujourd'hui c'est par rapport à l'injustice des Turques face aux travailleurs. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi qu'il y a deux poids deux mesures. Il n y a que des grévistes qui sont licenciés et nous ne voulons plus ça. Vous savez depuis longtemps ça fait plus de 6 mois que nous sommes sur les négociations pour l'amélioration des conditions de vie et de travail avec les Turque. Mais nous avons constaté qu’ils ne veulent pas bouger de leur position, je ne sais pas ils sont sûr de quoi pour ne pas accepter tout ce que nous avons demandés », a dit le syndicaliste
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Par ailleurs, il précise que leur mécontentement aujourd'hui est relatif au cas du gréviste Salif Camara licencié sans aucune preuve palpable. En plus de ça, avant que son rapport ne soit déposé on a avait déposer le rapport d'un certain Ibrahima Bah allias "Combattant" qui a pris seul ici le bus, a fait le tour de ce Conakry pour prendre des passagers et les débarquer à Matoto avant d’ empocher l'argent par la complicité des membres de la direction et jusqu'à présent cette personne est en train de se promener dans la cour sans été licencié pendant qu'il y a eu des agents qui ont été licenciés parce qu'ils ont refusé de donner leurs feuilles de recette au contrôleur fraude. C'est ce que nous n'arrivons pas à comprendre, donc nous voulons des explications, l'intervention de l'autorité compétente afin que nous soyons rétabli dans nos droits ».
En outre, les grévistes accusent les responsables de cette entreprise d'une mauvaise gestion.
« Nous demandons aujourd'hui le départ des Turques parce que depuis l'arrivée de cette société en août 2018, les Turques nous avons constaté qu'ils ne font pas la bonne gestion. On était à 75 bus et aujourd'hui nous sommes à 22 bus et ces 22 bus là aussi vous constaterez que quand les bus là sortent ils sont tout temps en panne sur les réseaux sociaux. Donc vraiment ils ne sont pas des bons gestionnaires nous souhaitons que l'Etat ait confiance aux guinéens que l'État ait confiance aux jeunes cadres qui sont là. Nous qui sommes là nous sommes des entrepreneurs aussi nous pouvons gérer à l'image des autres pays de la sous-région ».
Ils menacent en ces termes « si nos revendications ne seront pas prises en compte, nous continuons nos démarches nous sommes appelés à 14h par le haut commandement de la gendarmerie nationale nous devons aller la-bas pour parler de l'avenir des travailleurs qui sont là pour discuter de l'avenir de l'entreprise parce que la convention qui est entre les Turques et l'État guinéen doit finir le 31 de ce mois. Donc on s'est compris avec le haut commandant on a discuté il dit de faire un service minimum. Nous allons faire sortir les bus pour un peu alléger la souffrance de la population », prévient t-il.
A noter que toutes nos tentatives de rencontrer un des responsables de la société sont restées sans suite.
Ibrahima Sory Camara
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