Depuis la première grève lancée par les travailleurs de la société Albayrak transport pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail, rien ne va plus entre les employés et la direction de cette entreprise turque.
Et pour cause, des licenciements abusifs, des accusations ça et là, sont entre autres des réalités quotidiennes desdits travailleurs.
Après le cas du secrétaire général des travailleurs, Aboubacar Mariama Fofana qui a été licencié par l'entreprise, le délégué syndical des travailleurs Ahmed Sékou Touré, a été informé par une lettre d'une mise à pied de 10 jours, à compter de ce lundi 17 janvier.
Joint par notre rédaction, M. Touré, explique les faits en ces termes « ils m'ont appelé, ils m'ont dit que j'ai une notification là-bas, ça c'était le vendredi, mais ce jour je n'étais pas venu, maintenant aujourd'hui matin je suis allé j'ai vu la sanction j'ai signé et j'ai pris. Maintenant ils m'ont demandé de signer la convocation j'ai dit non je ne peux pas prendre la convocation puisque vous avez pris la sanction. Donc ce n'est pas la peine maintenant de prendre la convocation. Et, moi je n’ai pas été appelé pour la convocation, en principe si un agent est convoqué ont l'appel de venir prendre à la ressource humaine telle n'a pas été moi mon cas. Ils m'ont appelé seulement pour me dire de venir que j'ai une notification, donc je suis venu ils m'ont tendu cette sanction de mise pieds de 10 jours pour " l'agissements, manque de respect à son responsable hiérarchique et diffamation à l'endroit de la direction », a-t- dit.
Poursuivant, il lance une invite à l'endroit des autorités de la transition « nous demandons au CNRD vraiment de revoir la situation des Turques qui sont avec nous, parce que ce sont des gens qui ne sont pas mûrs dans le transport honnêtement, ils ne sont pas des professionnels », a déploré M. Touré
Ne pouvant rien faire pour l'instant, le délégué syndical des travailleurs de cette société de transport se plie à la décision de sa direction.
Ibrahima Camara
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